Panneau Totoro au musée Ghibli, Mitaka, préfecture de Tokyo (Kantô)
Tokyo

Le musée Ghibli à Mitaka

On ne présente plus le musée Ghibli, dédié au plus emblématique des studios d’animation japonais. Voyagez avec moi dans l’antre de l’artiste Hayao Miyazaki.

Le musée Ghibli se situe à Mitaka, une paisible petite ville de l’ouest de Tokyo. On y accède depuis Shinjuku via la JR Chuo Line.

Promenade à Mitaka

De la gare, on peut prendre un petit bus pour rejoindre directement l’entrée. En ce qui me concerne, j’avais un peu d’avance par rapport à mon créneau horaire de visite. J’ai donc décidé de marcher tranquillement, ce qui représente une vingtaine de minutes de trajet.

Suivre l’avenue qui longe l’aqueduc de Tamagawa jusqu’au parc Inokashira, pour ensuite rejoindre le musée, est une agréable promenade. J’aurais aimé pouvoir profiter davantage du quartier, un endroit propret et tranquille qui contraste avec la folle ambiance du coeur de Tokyo. Mitaka est une sage petite ville de banlieue semble-t-il. La seule véritable fantaisie vient du mobilier urbain. Les panneaux de fer forgé sont en effet décorés à l’effigie des personnages du studio Ghibli, notamment Totoro.

Les trésors du musée Ghibli

À proximité du bâtiment à l’architecture singulière, une silhouette familière, celle de Totoro lui-même, semble attendre les visiteurs.

Les appareils photos étant interdits dans l’enceinte du musée, j’ai très peu d’images de cette excursion. Heureusement, le musée Ghibli a désormais sa propre chaîne Youtube, pour une agréable visite virtuelle des lieux.

Dans l’univers singulier du studio Ghibli

Dès le hall d’entrée, on plonge directement dans l’univers foisonnant et coloré d’Hayao Miyazaki. Vitraux, fresques murales et mobilier rétro plantent le décor du voyage.

Le musée s’articule autour d’une pièce centrale lumineuse, décorée de boiseries et de fauteuils moelleux. De nombreux petits détails charmants évoquent l’univers des films du studio Ghibli. On y trouve également une salle de projection, le cinéma Saturne, où sont diffusés des courts-métrages d’animation exclusifs. Je suis d’ailleurs tombée sur un petit bijou baptisé ちゅうずもう (Chû-zumô, « Les souris sumo », d’Akihiko Yamashita).

Illusions d’optique et mécanismes d’horlogerie

Dans une autre pièce du rez-de-chaussée (ma préférée) se trouvent des mécanismes astucieux. Ils illustrent avec poésie les différentes techniques employées dans le monde de l’animation. J’ai particulièrement aimé leur esthétique rétro, et je dois avouer que je suis restée fascinée un bon moment par l’un d’entre eux, un carrousel dont la rotation rapide provoque une illusion d’optique. Si l’animation est un art, c’est aussi une science !

Dans l’antre de l’artiste

Un ascenseur – ou deux escaliers, si vous êtes vaillant(e) – permet d’accéder aux étages. Au premier (qui est en fait le deuxième si vous comptez à la japonaise), plusieurs salles exposent des esquisses, aquarelles et storyboard des plus grands chefs-d’oeuvre du studio Ghibli.

L’une d’elle m’a particulièrement marquée. Cette pièce encombrée de croquis, de livres, de matériel de dessin et de bonbons, fourmille de petits détails. Ils donnent à cet espace une atmosphère unique, à la fois douillette et inspirante…

Le musée Ghibli, lieu d’aventures et de détente

La boutique Mamma Aiuto occupe le dernier étage. Plus haut encore, sur les toits, la réplique d’un immense robot (l’un des gardiens du Château dans le Ciel) offre un point photo incontournable… Si vous avez la patience d’attendre votre tour!

Il existe aussi, dans l’enceinte du musée Ghibli, un espace restauration, le Ghibli Museum CaféUne fois la promenade achevée, il est temps de quitter les lieux, des étoiles plein les yeux…

Une petite pensée pour conclure. Si visiter le Musée Ghibli se mérite (la réservation est indispensable), il me semble avec le recul que le plaisir n’en est que plus grand. On parcourt les lieux dans une ambiance sereine, sans se sentir oppressé par la foule (ce qui est un luxe à Tokyo).

L’autre aspect positif de ce choix est le sentiment de vivre un moment privilégié. C’est tout bête, mais à l’entrée par exemple, chaque visiteur reçoit avec son billet un petit morceau de pellicule. Un objet collector, unique, qu’il aura forcément envie de conserver en souvenir. Le fait de visionner un court-métrage exclusif renforce également cette impression.

Vous l’aurez compris: si vous passez par Tokyo, je vous recommande vivement de tenter l’expérience du musée Ghibli, entre charme et nostalgie.

Plus d’informations sur
www.ghibli-museum.jp

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